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sels d'ammoniaque, tout en evitant un exces de NH
4
CI, les plantules
etaitent enlevees en trois termes (5, 10 et 15 jours apres Pexposi-
tion a la lumiere), l'addition du sel d'ammoniaque se faisant egalement
en trois termes, par un tiers de la quantite totale chaque fois.
Les donnees du tableau VII (page 255) montrent que Tassimilation
a eu lieu, que l'addition seule de NH
4
CI augmentait deja considera-
blement la teneur en asparagine; comme chez l'orge a I'obscurite (mais
autrement que chez le lupin a I'obscurite), nous observons chez le
lupin en'voie d'assimilation la transformation energique de Pazote
ammoniacal en asparagine; de cette maniere, en changeant le signe
devant les colonnes „recette et depense" de carbone, nous changeons
en meme temps la maniere des plantules du lupin de se comporter
envers les sels d'ammoniaque, remplagant le mouvement „de Paspa-
ragine vers l'ammoniaque" par celui ,,de l'ammoniaque vers Paspara-
gine" *).
La question posee plus haut, savoir: si la maniere caracteristique
de se comporter envers les sels d'ammoniaque h acides forts depend
chez le lupin des quantites insuffisantes d'hydrates de carbone qui
lui sont fournies, ou bien d'autres causes, a done regu une reponse
favorable a Pidee d'une relation entre ce phenomene et la quantite
des hydrates de carbone (ou la facilite de leur acces aux plantules);
on trouve qu'en augmentant ou en diminuant les quantites d'hydrates
de carbone fournis aux plantes, on reussit de les transferer d'une cate-
*) Quant aux recherches sur la maniere de se comporter du lupin a l'egard des
sels d'ammoniaque lors de la nutrition artificielle avec du glucose, des experiences a
cet effet n'ont pas encore ete faites a notre laboratoire; cependant on ne peut dou-
ter qu'en creant des conditions favorables on n'atteigne le meme resultat que lors
des essais d'assimilation ou qu'on ne constate au moins la meme direction (sinon Ics
memes resultats); outre les faits que nous avons communiques, une des experiences de
M. Boutkevitch fait arriver a la meme conclusion. II avait essaye de nourrir de glu-
cose des plantules de lupin apr£s une inanition assez longue; quoiqu'on ne leur four-
nit pas de sels d'ammoniaque de dehors, il se produisait une accumulation d'ammo-
niaque au depens de 1'oxydation des substantes azotees des plantules elles-m£mes;
la nutrition avec le glucose avait pti diminuer, sinon supprimer, raccumulation d'am-
moniaque; on pent done s'attendre a la meme chose par rapport a l'ammoniaque ve-
nant de dehors. Ce qui est etrange, e'est que le glucose semblait ne pas atteindre les
parties superieurs des plantules, car on у observait toujours une reaction alcaline et un
aspect vitreux (resultat de la modification des proprietes osmotiques du plasma), tan-
dis que les parties qui plongeaient dans la solution de glucose ou les parties depas-
sant a peine la surface de la solution conservaient la reaction acide et un aspect normal
(Biochemische Zeitschrift, Bd. 41, 1912, p. 441).
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